En 1969, un mystérieux vinyle sans titre fait son apparition dans les bacs de certains disquaires de la côte Ouest des États-Unis.
Sur ce disque, 24 morceaux inédits de Bob Dylan issus de sessions d’enregistrement et des démos qui remontent au début des années 60.
Les fans se l’arrachent, les radios le diffusent en boucle… Mais le problème, c’est que ni Bob Dylan ni son label ne sont au courant de son existence. Cet album, c’est “Great White Wonder”, et il est considéré comme le premier bootleg de l’histoire du rock. Le terme bootleg, qui signifie littéralement “jambe de botte”, renvoie aux années 20 et à l’époque de la Prohibition aux États-Unis, où il n’était pas rare de dissimuler de l’alcool dans le haut de ses bottes.
Et derrière Great White Wonder se cachent Ken Douglas et Dub Taylor, deux bootleggers amateurs qui, face au succès du disque, montent leur propre label clandestin : Trademark of Quality.
Ils vont alors inonder le marché avec des centaines d’enregistrements pirates de concerts de groupes comme Led Zeppelin ou les Rolling Stones, mais aussi des sessions inédites de Pink Floyd et même des Beatles.
Les années 70 marquent ainsi l’âge d’or des disques de contrebande. Mais le mystère subsiste : comment Ken Douglas et Dub Taylor ont-ils mis la main sur ces enregistrements de Bob Dylan ?
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